Il y a des livres que l’on met du
temps à lire. On ne sait pas pourquoi, mais une chose est sûre, on sait qu’on a
envie de les terminer.
C’est le cas de "Rosa Candida" de
Auður Ava Ólafsdóttir. Alors que je pensais le dévorer en quelques jours, cela
m’a pris plus d’un mois !
Source Goodreads.com |
Je pensais avoir affaire à un
livre sur l’Islande, qui parlerait de jardin, de fleurs comme la quatrième de
couverture ou le titre pouvaient le faire croire. Mais que nenni (ou presque...) !
C’est l’histoire d'Arnljótur, un
jeune homme de vingt-deux ans, qui a trouvé sa voie dans la
botanique. C’est l’histoire de sa mère, une femme merveilleuse qui lui a
transmis sa passion. C'est l'histoire de ce frère jumeau dont il parle peu. C’est l’histoire d'Anna, dont il a croisé le chemin
un soir et qui a eu un enfant de lui.
On ne s’attache pas forcément au
début à ce personnage car on ne comprend pas pourquoi il quitte l’Islande pour
un voyage vers un pays inconnu, dont on ne connaîtra pas le nom, voyage qui
commence d’ailleurs de façon assez dramatique. On peut même le trouver
antipathique car il ne semble pas se rendre compte qu’il est père. Ce n’est pas
un méchant garçon pourtant parce qu’il prend le temps de rassurer régulièrement
son père au téléphone, même quand ça ne va pas du tout.
Puis, au fur et à mesure de l’histoire,
on apprend à le connaître, on découvre, en même temps que lui peut-être, une grande
part de sympathie. Il n’est pas méchant, c’est sûr puisqu’il accepte volontiers
de rendre service, même quand il est un peu perdu en plein milieu d’une forêt
dans une voiture en piteux état.
On commence à le comprendre quand
il s’occupe de ce jardin dans un monastère et même quand tout bascule, après qu’il
ait accepté, encore une fois, de rendre un service particulier qu’il n’est pas
sûr de pouvoir assumer.
Je ne vous en dis pas plus car c’est
exactement à ce moment-là que je n’ai plus lâché le livre pour le terminer d’une
traite. Soudain, tout est devenu coloré, même ces roses à huit pétales que j’imaginais
presque fanées au début du roman!
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