vendredi 16 août 2013

Je lis les Rougon-Macquart #3

Alors, alors. Comment débuter cet article? Peut-être par le fait qu'à cause de ce livre, j'ai pris trois kilos pendant mes vacances? Il faut dire que Zola n'y parle que de bouffe : des fruits, des légumes, du poisson, de la viande...
J'aurai dû m'en douter avec ce titre : "Le ventre de Paris".

Crédit photo: www.goodreads.com
J'imaginais en achetant ce livre qu'Emile Zola allait parler du centre de Paris...Mais je ne me suis souvenue de la puissance des mots chez Zola que quelques secondes après l'avoir payé. Les Halles, mais oui, avant d'être cet immense centre commercial, ce lieu où se croisent les RER A,B et D, étaient un immense marché (l'ancêtre de Rungis en quelque sorte pour ceux qui aiment les comparaisons).
J'aurai pu lire la quatrième de couverture, me direz-vous? Euh...j'ai commandé le livre sur internet (désolée pour les puristes, mais je me rattrape souvent par des achats dans de bonnes librairies).
Revenons à nos poissons...euh nos moutons...
Pourquoi le poisson m'est-il venu aussi vite à l'esprit? Sans doute à cause de cette odeur permanente que Florent ne supporte pas. Florent, qui retrouve Paris transformé après ses années de bagne à Cayenne dont il vient de s'échapper, et qui va vivre clandestinement chez son frère dont la femme Lisa n'est autre que Lisa Macquart.
Dans ce livre, outre la richesse des descriptions, on y trouve des querelles entre la belle Normande, la poissonnière, et la bouchère, la belle Lisa, un inspecteur remplaçant, Florent, qui a vraiment du mal à se faire respecter. On y parle aussi des maraîchers de Nanterre. Bref, un roman qui détonne avec le Paris insouciant (ou arriviste) de "La Curée".

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