samedi 11 janvier 2014

Rosa Candida de Auður Ava Ólafsdóttir


Il y a des livres que l’on met du temps à lire. On ne sait pas pourquoi, mais une chose est sûre, on sait qu’on a envie de les terminer.

C’est le cas de "Rosa Candida" de Auður Ava Ólafsdóttir. Alors que je pensais le dévorer en quelques jours, cela m’a pris plus d’un mois !
 
Source Goodreads.com
 
Je pensais avoir affaire à un livre sur l’Islande, qui parlerait de jardin, de fleurs comme la quatrième de couverture ou le titre pouvaient le faire croire. Mais que nenni (ou presque...) !

C’est l’histoire d'Arnljótur, un jeune homme de vingt-deux ans, qui a trouvé sa voie dans la botanique. C’est l’histoire de sa mère, une femme merveilleuse qui lui a transmis sa passion. C'est l'histoire de ce frère jumeau dont il parle peu. C’est l’histoire d'Anna, dont il a croisé le chemin un soir et qui a eu un enfant de lui.

On ne s’attache pas forcément au début à ce personnage car on ne comprend pas pourquoi il quitte l’Islande pour un voyage vers un pays inconnu, dont on ne connaîtra pas le nom, voyage qui commence d’ailleurs de façon assez dramatique. On peut même le trouver antipathique car il ne semble pas se rendre compte qu’il est père. Ce n’est pas un méchant garçon pourtant parce qu’il prend le temps de rassurer régulièrement son père au téléphone, même quand ça ne va pas du tout.

Puis, au fur et à mesure de l’histoire, on apprend à le connaître, on découvre, en même temps que lui peut-être, une grande part de sympathie. Il n’est pas méchant, c’est sûr puisqu’il accepte volontiers de rendre service, même quand il est un peu perdu en plein milieu d’une forêt dans une voiture en piteux état.

On commence à le comprendre quand il s’occupe de ce jardin dans un monastère et même quand tout bascule, après qu’il ait accepté, encore une fois, de rendre un service particulier qu’il n’est pas sûr de pouvoir assumer.

Je ne vous en dis pas plus car c’est exactement à ce moment-là que je n’ai plus lâché le livre pour le terminer d’une traite. Soudain, tout est devenu coloré, même ces roses à huit pétales que j’imaginais presque fanées au début du roman!

 

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